Vicente Emilio Sojo est issu d'une famille de musiciens. Le plus notable est le fait que ses deux arrière-grands-pères étaient des maîtres de chapelle.
En 1896, il entame des études musicales auprès du professeur Régulo Rico.
En 1906, il s'installe à Caracas où, en 1910, il entre à l'École de musique, tout en poursuivant ses études d'autodidacte en sciences humaines. C'est à cette époque qu'il commence à composer ses premières œuvres musicales.
En 1921, il fut nommé professeur de musique à l'École de musique. Il a continué à composer des œuvres de différentes sortes pour différentes combinaisons instrumentales et vocales.
En 1928, à l'occasion de la fondation des Lamas Orfeón, il écrit son premier opus polyphonique. En 1930, il était déjà chef d'orchestre des Lamas Orfeón et avait fondé l'Orchestre symphonique du Venezuela, dont il était non seulement le chef d'orchestre fondateur, mais aussi un moteur résolu et constant.
En 1940, il prépare avec d'autres compositeurs le premier recueil de chansons pour enfants vénézuéliens.
En 1944, la première promotion de compositeurs a été diplômée de l'école de musique Jose Angel Lamas auprès de Sojo. M. Sojo s'est également impliqué dans la politique intérieure: il a été l'un des fondateurs du parti Accion Democratica (AD) en 1941.
En 1958, il a été élu sénateur de la République par l'État de Miranda et réélu en 1963.

Vicente Emilio Sojo peut être considéré comme l'un des principaux créateurs de l'école moderne de musique vénézuélienne. Pour les Lamas Orfeón, il a compilé et harmonisé plus de 200 chansons du folklore national et populaire, réalisant ainsi un sauvetage significatif de la tradition musicale vénézuélienne des derniers siècles.

Parmi ses œuvres les plus importantes figurent Chromatic Mass (1922-1933) et Hodie Super Nos Fulgebit Lux (1935). En 1951, il a reçu le prix national de musique en reconnaissance de son travail.

Voix de chaque pupite.